Parce que chacun porte en lui cette part inconnue, innommable, impalpable.
Parce que tout essai de définition n’est que parcellaire
Parce que tout est en évolution,
Tout se brouille
Ou est susceptible de l’être.
Parce que la vie est un tourbillon insensé
Parce que l’on est sans cesse traversé et que l’on traverse soit même
Ce que l’autre nous montre
Ce que l’on montre.
Parce qu’une rencontre est toujours à un certain moment une méprise.
Que voit–on quand on sait voir ?
Le reflet de ses propres illusions dans ce que l’on entrevoit de la profondeur de l’autre ?
Tout est question.
C’est la course infinie aux essais de définitions,
Multiples , immenses, intenses,
Guerrières, fières.
Les connexions se font comme elles se défont.
Parce que nos rencontres ne sont qu’en filigrane,
De notre solitude.
L.A 25.03.96